Jbel Saghro offre des paysages à couper le souffle. Un endroit idéal pour faire des randonnées et des trekkings sur plusieurs jours. La région aux roches volcaniques de Saghro est notre volet touristique de la semaine. Balade.
Jbel Saghro est un sommet qui culmine à 2712 mètres, situé à 162 kilomètres d’Ouarzazate et à 100 kilomètres au sud du Haut-Atlas central. Le pic domine les vallées de Draâ et de Dadès. Le tout se trouve dans la partie orientale de l’Anti-Atlas. Les tribus nomades d’Aït Atta vivent encore sur les lieux, navigant entre les différents coins de la région selon les saisons.
Le climat de la zone montagneuse est l’un des plus arides de la chaîne de l’Anti-Atlas puisqu’il n’y a pas d’humidité d’air assez conséquente. Cela est dû à l’éloignement de l’océan atlantique. Les précipitations ne dépassent pas les 100 mm au sud et 300 mm sur les sommets. L’appellation tient son origine de l’environnement puisque Saghro veut dire «sécheresse» en Tamazight.
Le sommet est très prisé par les touristes qui viennent faire de la randonnée et s’émerveiller des paysages lunaires de plateaux, de la succession de canyons, de forêts de pitons. Trois cols peuvent être parcourus du nord au sud : Tazazert (2283 mètres), Kouaouch (2592 mètres), Tagmout (1919 mètres). Le plus spectaculaire reste sans nul doute l’Amalou n Mansour (point culminant de Jbel Saghro : 2712 mètres). Le col est situé au sud-est du village Ikniouen. La traversée est difficile est périlleuse mais compense l’effort avec la multitude de paysages spectaculaires que vous pouvez apercevoir au fur et à mesure du trek. Des mulets sont mis à disposition des visiteurs pour transporter les bagages des randonneurs.

Certains touristes préfèrent faire la randonnée en 4*4, pour fournir moins d’efforts tout en visitant le maximum d’endroits possibles. Selon Sud-Maroc, la région regorge également de trésors ornithologiques puisque la vallée de Taghdilt est un refuge naturel pour de nombreuses espèces d’oiseaux.
Région des Ait Atta, tribu nomade dotée d’un esprit de liberté et d’indépendance légendaire
Peu de personnes habitent dans cette région quasi inaccessible et au climat difficile, mais en sa baladant dans les environs, vous pourrez apercevoir l’une des rares tribus nomades qui existent à ce jour au Maroc. Les Ait Atta qui vivent toujours selon les traditions ancestrales, dont la seule richesse est le troupeau de moutons et de chèvres qu’ils élèvent dans l’immensité désertique de Saghro. La tribu vit en famille, avec plusieurs générations sous le même «toit», qui sont en fait des «khaïma», une tente traditionnelle du Maroc, faite de fines bandelettes de points de chèvre, indique Maroc Eco tourisme. La région est rurale, avec une population de près de 68 000 habitants.

Les nomades se réunissent hebdomadairement lors du jour de marché au souk de N’kob et Tazzarrine, des villages entièrement en pierres et pisé. La tribu a trouvé le moyen de cultiver du blé, de l’orge, des légumes et des arbres fruitiers tels que les amandiers, noyers et des pêchers, entre autres.
Les nomades s’adaptent aux saisons, chaleurs infernales l’été où le désert devient brûlant et l’hiver où il fait «un froid saisissant». La neige peut tomber en deçà des 1 400 mètres d’altitude. Selon la même source, la tradition de transhumance s’explique par «l’esprit d’indépendance et de liberté qu’ont toujours cultivé les Ait Atta», lit-on sur le site. La tribu a marqué l’histoire marocaine, puisqu’ils ont livré une bataille impitoyable aux troupes françaises alliées avec les forces du sultan du Maroc lors du protectorat, en 1933. Ils ont résisté pendant 42 jours face à 83 000 soldats français soutenus par 44 avions militaires. Des guerriers qui maitrisent tellement leur environnement qu'ils en deviennent presque invisibles.
Source web par yabiladi
Les articles en relation
#MAROC_Les_oasis_de_Tata face aux incendies et à la sécheresse (Géoparc Jbel Bani)
#MAROC_Les_oasis_de_Tata face aux incendies et à la sécheresse (Géoparc Jbel Bani) Plusieurs acteurs civils dans la province de Tata ont tiré la sonnette d’alarme et ont appelé à des ac
Savoir plus...
M’khinza, une plante toxique?
M’khinza, une plante toxique? Le Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM) met en garde les citoyens contre l’utilisation de M’khinza ou ansérine vermifuge. Le centre avait émis une ale
Savoir plus...
Liste et photos des oiseaux du Maroc
« Le Maroc est certainement l’un des pays les plus riche en oiseaux du domaine paléarctique occidental (Europe, Afrique du Nord et Moyen-Orient) » Jaques Franchimont (GOMAC) 480 espèces ré
Savoir plus...
Changement climatique : Quel impact sur le rendement du blé au Maroc ?
Changement climatique : Quel impact sur le rendement du blé au Maroc ? Le changement climatique affecte plus durement le rendement de la culture du blé au Maroc. Au niveau mondial, les pertes subies dans la production
Savoir plus...Le travail de la terre : De la poterie berbère au Rassoul...
Le travail de la terre : De la poterie berbère au Rassoul... Les terres marocaines sont riches en minerais, fossiles et argile. L'argile est utilisée à des fins cosmétiques (Ghassoul) et entre é
Savoir plus...
Artisanat et traditions berbères
Artisanat et traditions berbères Une autre Marrakech Taroudant est un des bijoux du Sud-Maroc, ses remparts, un écrin qui enveloppent une des plus belles villes du pays. Leurs murs crénelés s'&eacut
Savoir plus...
Le Pommier de Sodome
Le Pommier de Sodome Très fréquent au Maroc dans les régions arides, le Pommier de Sodome (Calotropis procera) est très utilisé dans la pharmacopée traditionnelle malgré sa toxicit&eac
Savoir plus...Laboratoire de géo-patrimoine et géo-matériaux de l’Université Ibn Zohr : Les premiers secrets de la météorite martienne «Tissint» révélés
Laboratoire de géo-patrimoine et géo-matériaux de l’Université Ibn Zohr : Les premiers secrets de la météorite martienne «Tissint» révélés Enfin la m&ea
Savoir plus...
L’Anti-Atlas marocain
L’Anti-Atlas marocain L’Anti-Atlas marocain constitue le domaine structural majeur du Sud du Maroc (Figure I-3). Il s’agit d&rs
Savoir plus...
Les secrets des orchidées
Les secrets des orchidées Les orchidées sont de belles fleurs exotiques qui, pour se reproduire, utilisent d'incroyables artifices. C'est sans doute ce qui les rend si fascinantes ! Méconnues, elles reste
Savoir plus...
Pierre Rabhi : "Cultiver son jardin est un acte de légitime résistance"
Pierre Rabhi : "Cultiver son jardin est un acte de légitime résistance" A 79 ans, Pierre Rabhi est plus remonté que jamais contre le saccage de l’environnement par la société de con
Savoir plus...
Bassin de la Moulouya : Les Réserves d’Eau en Hausse Malgré une Gestion Hydrique Toujours Fragile
Bassin de la Moulouya : Les Réserves d’Eau en Hausse Malgré une Gestion Hydrique Toujours Fragile Malgré un certain répit après des années de sécheresse, la situation hydrique da
Savoir plus...Les tags en relation
En savoir plus sur " Montagnes et Anti Atlas "
Consulter les vidéos de " Montagnes et Anti Atlas " Consulter les photos de " Montagnes et Anti Atlas " Consulter les publications de " Montagnes et Anti Atlas " Consulter les éditions de " Montagnes et Anti Atlas " Consulter les communications de " Montagnes et Anti Atlas "Recherche du site
Recherche avancée / SpécifiqueMontagnes Jbel Bani, Jbel Kerst et Anti Atlas
Montagnes et Anti Atlas Caractéristiques des montagnes du Jbel Bani Jbel Bani et Jbel Kesrt
Géoparc et Recherche Scientifique
Le coins de l’étudiant
Blog Géoparc Jbel Bani
Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques
Les publications
Géo parc Jbel Bani
Circuits & excursions touristiques
cartothéques
Photothéques
Publications & éditions
