


Le caméléon est un reptile diurne et arboricole, il ne descend que rarement à terre.
Il vit en solitaire et se montre très territorial sauf au moment de la reproduction. Les caméléons sont les seuls reptiles qui ont la particularité d’avoir des yeux indépendants l’un de l’autre, ce qui leur permet de voir dans deux directions différentes en même temps.
Le caméléon est un maître du déguisement. Il utilise sa faculté à changer de couleur pour se fondre dans le paysage et passer inaperçu aux yeux des proies qu’il capture. Presque immobile, il tourne ses yeux en tous sens jusqu’à ce qu’il ait repéré une proie. Il avance lentement vers elle et déroule sa langue à la vitesse de l’éclair pour encoller sa victime. Entièrement sortie, la langue mesure autant que le corps du reptile. Il est principalement insectivore, le caméléon commun se nourrit de criquets, sauterelles, papillons, araignées, chenilles, coléoptères.
Outre son rôle à la chasse, le mimétisme du caméléon est une défense contre les prédateurs. Les modifications de couleur du caméléon ne sont pas radicales : il ne passe pas du blanc au noir. Chaque caméléon a une couleur de base qui se marie à celle de son habitat. Ses changements sont subtils et correspondent aux changements de lumière et d’ombre qui affectent les couleurs de l’environnement immédiat. Des cellules de couleur rouge et jaune sont situées juste sous la peau et, dessous, des couches réfléchissent le bleu et le blanc ; encore en dessous, un pigment brun. Le changement de couleur se produit selon la taille qu’adoptent ces différentes cellules. Beaucoup de poissons changent de couleur, mais jamais aussi vite que le caméléon.
Le caméléon mène une existence solitaire et ne rencontre d’autres caméléons que pendant la saison de reproduction. Le mâle est capable de défendre férocement son territoire : pour effrayer les intrus, il gonfle ses poumons pour paraître plus gros.
Une fois par an, à partir de mi-juillet, les mâles recherchent des femelles pour l’accouplement. La parade nuptiale est brève. Le mâle s’assure tout d’abord que la femelle est réceptive en prenant des couleurs plus vives.
Si la belle conserve une couleur uniforme, c’est qu’elle est prête à s’accoupler. Le mâle s’approche alors rapidement et l’attrape avec les pattes avant qu’il pose sur le dos. L’accouplement ne dure pas plus de 15 minutes. Chacun repart alors de son côté.
les œufs sont fécondés à l’intérieure de la femelle. Celle-ci ne quittera la voûte forestière que lorsqu’elle sera prête à pondre, vers la fin de l’été. Elle choisit un site ensoleillé au pied d’un arbre et pond jusqu’à 30 œufs qu’elle recouvre de terre, puis retourne dans les arbres, les abandonnant sans surveillance. La période d’incubation varie selon la température et l’humidité du sol, mais dure environ 200 à 290 jours
Dans la coquille, chaque petit caméléon se nourrit du vitellus (jaune), comme le font les poussins. Au printemps suivant, lorsqu’il est prêt à émerger, il casse la coquille à l’aide de sa dent d’éclosion spéciale. C’est une minuscule réplique de ses parents. Mais le sol est un endroit dangereux et sa première tâche est de grimper dans un arbre pour assurer sa sécurité. Dès qu’il atteint les branches, il peut commencer à se nourrir.
Le caméléon commun vit en forêt, le long des côtes d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du Sud de l’Espagne.
C’est une espèce strictement protégée en Europe par la Convention de Berne du au fait qu’il soit aussi présent dans le sud du Portugal, Espagne, Sicile, Grèce…Par conséquent, sa capture, sa détention, son transport et donc toutes les formes d’élevage et de commercialisation sont interdits et punie par la loi.
Au Maroc les reptiles sont théoriquement interdits à la vente (sauf autorisation spéciale), cependant, il est très facile de trouver des caméléons et/ou des tortues grecques en vente dans les souks au Maroc (Tunisie ou encore en Algérie) à des prix très tentants. Parfois, certains touristes les ramènent de manière illégale en Europe, dans leurs valises. Cette espèce est difficile à maintenir et reproduire en captivité: les spécimens ramenés illégalement en Europe ne survivent généralement pas longtemps.
Le caméléon commun est menacé au Maroc notamment à cause de l’urbanisation, l’usage intensif d’insecticides, la destruction de son biotope, et surtout à cause du braconnage et des prélèvements sauvages.
Source web par ecologie
Les articles en relation

L’huile d’argan, l’élixir marocain
L’huile d’argan, l’élixir marocain Les grands chefs raffolent de l'huile d'argan, tout comme les sociétés de cosmétiques. Mais c’est uniquement au Maroc que pousse l’a
Savoir plus...Artisanat Marocain
Artisanat Marocain L'artisanat marocain fait partie du patrimoine national marocain , il est la formule d'un art principalement populaire maintenu au cours des décennies, conçu dans les matières d'ori
Savoir plus...
Climat tropical
Climat tropical Un climat se définit grâce à différentes données météorologiques. Les températures et les précipitations sont déterminantes en la matière. El
Savoir plus...
« Dib » du Maroc: chacal doré ou loup? (table ronde)
« Dib » du Maroc: chacal doré ou loup? (table ronde) Le Pr Hamid Rguibi Idrissi fait partie de l’équipe qui avait été la première à soulever la question de la présenc
Savoir plus...La culture Berbère au Maroc
La culture Berbère au Maroc Depuis 2011, la nouvelle constitution marocaine officialise la langue amazighe et depuis 2001 sous l’impulsion de Mohamed VI, un institut royal de la culture amazighe a vu le jour. Les Berb
Savoir plus...
Gravures rupestres au Maroc : « D’ici 10 ans, si on ne fait rien, ce patrimoine aura disparu »
Gravures rupestres au Maroc : « D’ici 10 ans, si on ne fait rien, ce patrimoine aura disparu » Le professeur Hassan Aouraghe est en colère : il voit d’année en année le patrimoine pal&eacu
Savoir plus...
Chardon Marie
Chardon-Marie Le Chardon-Marie est une plante de la famille des Astéracées, de l'espèce Silybum marianum. La plante doit son nom à une légende : une goutte de lait de la Vierge Marie aurait lais
Savoir plus...
Utilisation de « Daghmous »
Utilisation de « Daghmous » L’alerte du CAPM Le CAPM tire la sonnette d’alarme vis-à-vis de l’augmentation de l'utilisation du « Daghmous » au vu des risques que cela peut enge
Savoir plus...
Le Système solaire au cœur d'un ouragan de matière noire ? Ah bon ?
Le Système solaire au cœur d'un ouragan de matière noire ? Ah bon ? Les raisons de croire à l’existence de la matière noire sont plus solides que jamais. Mais ce n’est pas une raison
Savoir plus...
La Sabulum thérapie, les bienfaits du bain de sable
La Sabulum thérapie, les bienfaits du bain de sable Tous les étés entre les mois de mai et septembre, alors que le tourisme du désert est au point mort, les professionnels de l’hébergement de
Savoir plus...Les tags en relation
En savoir plus sur " Faune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas "
Consulter les vidéos de " Faune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas " Consulter les photos de " Faune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas " Consulter les publications de " Faune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas " Consulter les éditions de " Faune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas " Consulter les communications de " Faune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas "Recherche du site
Recherche avancée / SpécifiqueFaune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas
Faune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas Caractéristique, évolution de la Faune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas Mammifères Oiseaux Poissons Reptiles
Géoparc et Recherche Scientifique
Le coins de l’étudiant



Blog Géoparc Jbel Bani
Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques
Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques


Photothéques
Publications & éditions

